En 1984 publia un livre sur la guerre un des plus intéressant. Oublié par tout le monde
Emiliano Biaggio
La guerre peut-elle être racontée avec de la poésie? Gilberto Forti (Rome, 12 avril 1922 – Milan, 15 novembre 1999), journaliste et écrivain italien, a voulu utiliser les vers pour parler de la première guerre mondiale et des changements que le conflit même a déterminé. Dans son livre À Sarajevo, le 28 juin Gilberto Forti donne une version très particulière des événements grâce à onze nouvelles en vers où l'histoire de l'Europe est décrite à partir de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, par le nationaliste serbe de Bosnie, Gavrilo Princip. Cet événement fut l’élément qui fit éclater la première guerre mondiale. L'attentat de Sarajevo eut lieu le 28 juin 1914, et le livre de Gilberto Forti a été dédié à un des jours les plus importants de l'histoire.
Publiè en Italie en 1984, À Sarajevo, le 28 juin est devenu à l'occasion une oeuvre pour commémorer le soixante-dixième anniversaire du premier conflit mondial, dont cette année on célèbre le centenaire. À Sarajevo, le 28 juin ne parle pas seulement de la mort de François-Ferdinand, mais de toutes les fractures qui se produisent avec la guerre et des blessures qui aprés le conflit produiront les prémisses de la deuxième guerre mondiale. Plus simplement Gilberto Forti part de l'attentat qui tua l'archiduc François-Ferdinand pour décrire les changements d’une époque, en mettant ensemble la recherche historique et la poésie. Forti donne vie à onze histoires différentes, avec onze personnages fictionnels qui parlent et nous donnent des images et des descriptions des évènements, comme s'ils étaient des narrateurs. Le résultat final est tellement particulier que l'écrivain a du mettre en guarde les lecteurs dans la petite introduction:
Les événements racontés par Gilberto Forti et par ses personnages sont en fait réels, même si parfois il peut sembler difficile à croire par le style utilisé et par la nature des histoires. On peut découvrir que François-Ferdinand il était obèse, et que pour le cacher il portait une tenue avec une gaine: c'est la raison pour la quelle il mourut. Le 28 juin 1914, quand le jeune étudiant serbe Gavrilo Princip tira sur le membre de la Maison de Habsboug, François-Ferdinand mourut parce-qu’il saignait et que personne ne savait comme ouvrir la tenue spéciale. Les personnages de Gilberto Forti nous le rappellent, et en même temps, à travers les paroles de Gavrilo Princip, les même personnages nous informent des changements qui se produisent. Après l'attentat Princip fut capturé et emprisonné dans la prison de Terezìn (aujourd'hui en République Tchèque), où avant de mourir il écrivit sa prophéthie:
Les fantômes de l'histoire à la fin de la guerre arrivent à Vienne: l'Autriche sera vaincu et l'empire austro-hongrois dissous. À Sarajevo, le 28 juin a été traduit en anglais et en français avec l'espoir de pouvoir le vendre à un niveau international, mais au contraire le livre n'a pas connu un grand succès et la maison d'édition en a interrompu la publication. Aujourd'hui il est donc difficille de pouvoir le trouver et c'est dommage.
Gilberto Forti |
La guerre peut-elle être racontée avec de la poésie? Gilberto Forti (Rome, 12 avril 1922 – Milan, 15 novembre 1999), journaliste et écrivain italien, a voulu utiliser les vers pour parler de la première guerre mondiale et des changements que le conflit même a déterminé. Dans son livre À Sarajevo, le 28 juin Gilberto Forti donne une version très particulière des événements grâce à onze nouvelles en vers où l'histoire de l'Europe est décrite à partir de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'Empire austro-hongrois, par le nationaliste serbe de Bosnie, Gavrilo Princip. Cet événement fut l’élément qui fit éclater la première guerre mondiale. L'attentat de Sarajevo eut lieu le 28 juin 1914, et le livre de Gilberto Forti a été dédié à un des jours les plus importants de l'histoire.
Publiè en Italie en 1984, À Sarajevo, le 28 juin est devenu à l'occasion une oeuvre pour commémorer le soixante-dixième anniversaire du premier conflit mondial, dont cette année on célèbre le centenaire. À Sarajevo, le 28 juin ne parle pas seulement de la mort de François-Ferdinand, mais de toutes les fractures qui se produisent avec la guerre et des blessures qui aprés le conflit produiront les prémisses de la deuxième guerre mondiale. Plus simplement Gilberto Forti part de l'attentat qui tua l'archiduc François-Ferdinand pour décrire les changements d’une époque, en mettant ensemble la recherche historique et la poésie. Forti donne vie à onze histoires différentes, avec onze personnages fictionnels qui parlent et nous donnent des images et des descriptions des évènements, comme s'ils étaient des narrateurs. Le résultat final est tellement particulier que l'écrivain a du mettre en guarde les lecteurs dans la petite introduction:
N'ayez pas peur. À première vue
il peut sembler que ce soit de la poésie, mais ce sont des histoires
sur deux guerres, recueillies
par un rapporteur qui s'est perdu dans des vieux souvenirs.
Le texte, même s’il a des lignes inégales,
n'est pas différent d'une prose
avec noms, dates et lieux très réels.
il peut sembler que ce soit de la poésie, mais ce sont des histoires
sur deux guerres, recueillies
par un rapporteur qui s'est perdu dans des vieux souvenirs.
Le texte, même s’il a des lignes inégales,
n'est pas différent d'une prose
avec noms, dates et lieux très réels.
Les événements racontés par Gilberto Forti et par ses personnages sont en fait réels, même si parfois il peut sembler difficile à croire par le style utilisé et par la nature des histoires. On peut découvrir que François-Ferdinand il était obèse, et que pour le cacher il portait une tenue avec une gaine: c'est la raison pour la quelle il mourut. Le 28 juin 1914, quand le jeune étudiant serbe Gavrilo Princip tira sur le membre de la Maison de Habsboug, François-Ferdinand mourut parce-qu’il saignait et que personne ne savait comme ouvrir la tenue spéciale. Les personnages de Gilberto Forti nous le rappellent, et en même temps, à travers les paroles de Gavrilo Princip, les même personnages nous informent des changements qui se produisent. Après l'attentat Princip fut capturé et emprisonné dans la prison de Terezìn (aujourd'hui en République Tchèque), où avant de mourir il écrivit sa prophéthie:
Tracés sur le plâtre du mur
les derniers vers de Gavrilo Princip:
"Émigrerons à Vienne nos spectres
et y erreront par le palais"
les derniers vers de Gavrilo Princip:
"Émigrerons à Vienne nos spectres
et y erreront par le palais"
Les fantômes de l'histoire à la fin de la guerre arrivent à Vienne: l'Autriche sera vaincu et l'empire austro-hongrois dissous. À Sarajevo, le 28 juin a été traduit en anglais et en français avec l'espoir de pouvoir le vendre à un niveau international, mais au contraire le livre n'a pas connu un grand succès et la maison d'édition en a interrompu la publication. Aujourd'hui il est donc difficille de pouvoir le trouver et c'est dommage.
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