Aprés l'attentat contre Charlie Hebdo, l'Europe s'interroge. Et se divise.
l'edito
La sécurité, peut-elle justifier la réduction de liberté ou des mesures qui vont contre les droits civils? L'attentat contre Charlie Hebdo a relancé le debat sur quelle réponse donner à la menace terroriste. Parmis les réponses possibles une des plus demandées est l'augmentation des contrôles. Elle est demandée par beaucoup de politiques et par des experts qui n'ont pas de doute sur le fait qu’avoir plus de contrôlels est la chose la plus importante à faire. Mais de quelle typologie de contrôles on a besoin? Les requêtes d'intervention pourraient cacher des risques: il y en a qui pensent qu’à l'augmentation des contrôles correspond une diminution des libertés individuelles. Le débat politique qui se tient au niveau communautaire représente biencette division.
«Plutôt qu'exiger une plus forte collection des informations il faut que nous ayons un meilleur échange des informations», avait dit le président du groupe Alde au Parlement européen, Guy Verhofstadt, au lendemain de l’attentat à Charlie Hebdo. Une vision partagée par les socialistes. «Il faut assurer la sécurité et la liberté», avait dit Gianni Pittella, président du groupe S&D, pour lequel «il faut mieux utiliser toutes les données fournies par le système de Schengen». Par contre le Ppe a soutenu la nécessité des «nouveaux instruments» pour se défendre de la menace terroriste, pendant que les groupes eurosceptiques ont posé l'accent sur la nécessité de réviser les règles des accords de Schengen. Ici il y a une convergence entre les forces eurosceptiques et le Ppe, comme témoigné par Monika Holmeier, porteparole du Parti populaire pour les affaires intérieures. «Nous avons besoin de mesures ciblées pour tenir sous contrôle les frontières extérieures de l'Ue», avait-elle dit. «Ne pas toucher Schengen»,est la réponse du socialiste Pittella. «L'Europe – avait-il souligné – est la Terre des droits fondamentaux, et si l'Europe décide de “traire” ces droits alors l'Europe se trait elle-même».
Le débat qui est en train d'avoir lieu au sein du Parlement européen risque-il peut-être de briser l'alliance entre les principaux groupes? Et quoi faire à propos de le Convention de Schengen? Changer les règles signifierait réduire la mobilité et effacer des décennies d'histoire commune. Est-ce que ce serait un sacrifice acceptable au nom de la sécurité? La même question peut être posée pour la vie privée. Le Parlement européen avait rejeté la proposition de la Commission sur les données des dossiers passagers (connue en anglais sous le nom de PNR – Passenger name record), le système de collection des détails d'un voyage pour des passagers voyageant ensemble. Leur échange entre États, ainsi que leur utilisation, pose un certain nombre de problèmes quant au respect de la vie privée, et pour cette motivation là le Parlement Ue avait refusé la proposition législative. Aujourd'hui la même institution va demander à la Commission de proposer un nouveu texte sur le PNR, car on pense qu’ il est devenu indispensable. Mais est-ce vraiment indispensable? Le débat est ouvert et il est à peine commencé. Nous sommes seulement au début d'un dialogue qui paraît très loin d'une conclusion, conclusion que en tous cas ne serà jamais completement partagé par tout le monde. Il n'est pas seulement une question politique, mais quelque chose qui divise la société civile. Le debat est ouvert.
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La sécurité, peut-elle justifier la réduction de liberté ou des mesures qui vont contre les droits civils? L'attentat contre Charlie Hebdo a relancé le debat sur quelle réponse donner à la menace terroriste. Parmis les réponses possibles une des plus demandées est l'augmentation des contrôles. Elle est demandée par beaucoup de politiques et par des experts qui n'ont pas de doute sur le fait qu’avoir plus de contrôlels est la chose la plus importante à faire. Mais de quelle typologie de contrôles on a besoin? Les requêtes d'intervention pourraient cacher des risques: il y en a qui pensent qu’à l'augmentation des contrôles correspond une diminution des libertés individuelles. Le débat politique qui se tient au niveau communautaire représente biencette division.
«Plutôt qu'exiger une plus forte collection des informations il faut que nous ayons un meilleur échange des informations», avait dit le président du groupe Alde au Parlement européen, Guy Verhofstadt, au lendemain de l’attentat à Charlie Hebdo. Une vision partagée par les socialistes. «Il faut assurer la sécurité et la liberté», avait dit Gianni Pittella, président du groupe S&D, pour lequel «il faut mieux utiliser toutes les données fournies par le système de Schengen». Par contre le Ppe a soutenu la nécessité des «nouveaux instruments» pour se défendre de la menace terroriste, pendant que les groupes eurosceptiques ont posé l'accent sur la nécessité de réviser les règles des accords de Schengen. Ici il y a une convergence entre les forces eurosceptiques et le Ppe, comme témoigné par Monika Holmeier, porteparole du Parti populaire pour les affaires intérieures. «Nous avons besoin de mesures ciblées pour tenir sous contrôle les frontières extérieures de l'Ue», avait-elle dit. «Ne pas toucher Schengen»,est la réponse du socialiste Pittella. «L'Europe – avait-il souligné – est la Terre des droits fondamentaux, et si l'Europe décide de “traire” ces droits alors l'Europe se trait elle-même».
Le débat qui est en train d'avoir lieu au sein du Parlement européen risque-il peut-être de briser l'alliance entre les principaux groupes? Et quoi faire à propos de le Convention de Schengen? Changer les règles signifierait réduire la mobilité et effacer des décennies d'histoire commune. Est-ce que ce serait un sacrifice acceptable au nom de la sécurité? La même question peut être posée pour la vie privée. Le Parlement européen avait rejeté la proposition de la Commission sur les données des dossiers passagers (connue en anglais sous le nom de PNR – Passenger name record), le système de collection des détails d'un voyage pour des passagers voyageant ensemble. Leur échange entre États, ainsi que leur utilisation, pose un certain nombre de problèmes quant au respect de la vie privée, et pour cette motivation là le Parlement Ue avait refusé la proposition législative. Aujourd'hui la même institution va demander à la Commission de proposer un nouveu texte sur le PNR, car on pense qu’ il est devenu indispensable. Mais est-ce vraiment indispensable? Le débat est ouvert et il est à peine commencé. Nous sommes seulement au début d'un dialogue qui paraît très loin d'une conclusion, conclusion que en tous cas ne serà jamais completement partagé par tout le monde. Il n'est pas seulement une question politique, mais quelque chose qui divise la société civile. Le debat est ouvert.
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