Wednesday, 11 November 2015

Sommes nous tous des migrants?

La grave crisis qui touche l'Europe doit imposer une réflexion qui conduise à une réconnaissance de la verité sous les yeux de tout le monde


par Emanuele Bonini

Par définition un migrant est la personne «qui effectue une migration», soit le «déplacement volontaire d'individus ou de populations d'un pays dans un autre ou d'une région dans une autre, pour des raisons économiques, politiques ou culturelles». Sur la base des définitions générales alors, il est clair qu’il n'est pas nécessaire d'avoir des guerres ni des persécutions pour parler de migrants. Donc, pouvons-nous dire que nous sommes tous des migrants? Si on voit la societé actuelle on peut dire que, avec l'exception de cas particuliers, l'homme est consacré à la migrations. En Europe l'Union européenne a permis une plus facile mobilité des personnes et des travailleurs, en donnant forme au projet d'un village commun. Au niveau mondial, la globalisation a tout d'abord proposé l'idée du village global, et ensuite a déterminé un nouveau système pour lequel il n'y a plus de barrières au business. Voilà les migrants du nouveau siècle, toujours prêts à répondre aux logiques du marché. Bien que l'individu reste libre de refuser les offres pour travailler à l'étranger, dans le monde il y a de plus en plus de personnes qui laissent leur pays pour d'autres destinations. Ce sont alors des migrants par définition. Comme déjà dit, sont considérables les migrants qui réunissent une ou plusieurs des conditions mentionnées ci-dessus: effectuer un déplacement volontaire d'un pays dans un autre, ou d'une région dans une autre, pour des raisons économiques.
On peut avoir des migrants “internes” (c'est le cas des citoyens européens qui restent en Europe, mais c'est aussi le cas des citoyens d'un pays qui change de région), ou des migrants “extérieurs” (c'est le cas des ceux qui changent de continent). Parfois on reste à l'entranger pour une période limitée dans le temps, et alors nous avons des migrants temporaires. D'autres fois on reste pour toujours, et alors nous avons des migrants perpétuels. Mais il n'est que une pétite différence, parce-que à la fin la situation ne change pas beaucoup.

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